Voir aussi : Questions autour de l'homme réel LE LIVRE, François Ader,Avis des lecteurs,, François Ader par E.
Jésuite spécialiste des questions d'enseignement, François Ader livre dans cet ouvrage son expérience religieuse, humaine, philosophique - très personnelles - éclairées par un long parcours psychanalytique. Il revient sur bien des sujets tabous, pas seulement dans l’église, et les aborde sans fards. Un peu comme un colibri ou un pinson alertait les mineurs d’un danger imminent, il détecte toutes les sources d’inhumanité et les démonte avec l’acharnement du désespoir, qu’il s’agisse des institutions ou de lui-même comme en témoigne cet extrait :
« S'agissant du parcours analytique, la difficile expérience du « singulier » va de pair avec la découverte, éprouvante, cuisante, de tout le faux-semblant que l'on croyait vertueux, des roueries de ce qui se croyait Amour et n'était que calcul pour s'assujettir autrui, ne pas le perdre, ne pas se perdre… ».
Il écrit plus loin et résume ainsi l'essence de son oeuvre:
"Non : je n'aurais pas écrit ces pages, je n'en aurais pas eu l'outrecuidance, si je n'avais la conscience d'œuvrer, a ma manière, pour qu'il y ait une plus juste estime de ce qu'il en coûte aux humains, parfois, de se faire à ce monde, quels que soient ses charmes évidents."
François Ader est mort en 2009 d’une infection pulmonaire, à l’âge de 93 ans.
Dans ce deuxième livre des «Questions autour de l’homme» le père François Ader, sj, nous livre un journal de sa psychanalyse ou rêves et séances sont minutieusement transcrites dans leur intimité la plus totale. En voici un extrait:
Voir aussi : Questions autour de l'homme réel LE LIVRE, François Ader,Avis des lecteurs,, François Ader par E.
Dans ce deuxième livre des «Questions autour de l’homme» le père François Ader, sj, nous livre un journal de sa psychanalyse ou rêves et séances sont minutieusement transcrites dans leur intimité la plus totale. En voici un extrait:
Je fis part alors (à mon analyste) de la réticence exprimée par ce cher ami :« Vos quatre cents premières pages, à supposer qu'elles soient publiables, seraient de la dynamite… Mais la suite est tellement personnelle qu'on ne peut l'imaginer que comme une confidence d'ami à ami… »
« Mais c'est que j'ai besoin d'aller dans ce sens, au plus extrême de ma singularité, si je veux arriver à me découvrir vivant, existant… »
Je me rendis compte alors que je ne m'étais jamais exprimé de mon « écrit », face à l'analyste, avec autant de conviction.
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