Avis des lecteurs

Voir aussi : Questions autour de l'homme réel LE LIVREFrançois Ader,Avis des lecteurs,, François Ader par E. 

l y exprime sa révolte contre tout ce qui déshumanise

« Je viens de terminer la lecture du manuscrit de votre oncle François. Tout au long de ces mille pages, sa figure amicale et souffrante m'était présente : mystère d'un homme qui a cherché désespérément à trouver son chemin d'humanité, à exister sans fard, à se libérer de tout ce qui était pour lui emprisonnant. Il n'a pas cessé de se battre pour devenir réellement lui-même, dans sa famille, dans l'Eglise, dans la Compagnie de Jésus, dans ses amitiés, dans un travail pédagogique où il s'est engagé avec passion et un très grand talent. La façon dont la revue Parents et Maîtres a été arrêtée l'a blessé profondément, comme aussi plusieurs manières de faire de « l'Eglise institution ». Son angoisse, ses obsessions, sa violence intérieure, son désir de vivre « en vérité » l'ont conduit à un interminable parcours analytique et à écrire ce journal intérieur comme un « long aveu ». Il y exprime sa révolte contre tout ce qui déshumanise, et un cri vers Dieu qui n'est Dieu que s'il humanise, Dieu d'amour, de miséricorde et de respect. »

Une actualité étonnante et passionnante

« J'ai été touché au long de ton récit par la façon dont tu es, au jour le jour, au gré de ton écriture et de ta frappe, atteint par les grands événements de l'Eglise et de la Compagnie, parce qu'ils nourrissent ta réflexion et ta recherche. Cela donne une actualité étonnante et passionnante à tous ces textes (lettres de Rome, comptes rendus dans « Compagnie », « Feuilles Vertes », les neuf pages du provincial après la réunion mondiale des provinciaux... ). Cela te travaille au plus profond de toi-même, tu es mis à nu. »

 Le récit de ce long apprentissage de l’« être », où la sexualité a toute sa place

« Je termine par une dernière citation : « J'ai mieux compris cette nuit, durant une insomnie, que ce « statut » de prêtre avait été mon « sexe » le substitut de mon manque, mon estrade, ma façade, et que je n'en pouvais plus de cette équivoque, de ce faux –étendard devenu mur opaque, infranchissable écran, défense et prison m'isolant du véritable sexe, celui qui leste et qui fonde : qui enracine » C'était après la rencontre d'une « professionnelle ». … Ces pages, tes pages, finalement ne sont-elles pas le récit de ce long apprentissage de l’« être », où la sexualité a toute sa place, et pas seulement dans l'échange des corps. N'y as-tu pas retrouvé le sens vrai, juste et bon de ton sacerdoce ? La suite me le dira-t-elle ? »

Accueillir l'être humain dans ses joies comme dans ses peines

« Je me suis révoltée contre cette Eglise « pouvoir » ; aujourd'hui, je suis membre de cette Eglise et avec discrétion (car je ne suis qu'une femme), je peux agir. Mes priorités sont les vôtres :- Accueillir l'être humain dans ses joies comme dans ses peines- L'aider à grandir, à s'épanouir, à vivre de Jésus vivant. C'est ce que vous avez fait par la revue, par des essais de témoignage, par ce livre que vous avez écrit. Continuez à OSER DIRE, continuer à DIRE que I'HOMME SOUFFRE (même s'il est président, même s'il est prêtre, même s'il est Jésuite...) »

 l’impression de cracher dans la soupe

« Il reste qu’il ya a dans ces pages une critique très forte, et de l’Eglise, et de la Congrégation, et le pénible, c’est qu’il donne parfois l’impression de cracher dans la soupe »

J'ai lu ces premières pages d'une traite, avec émotion avec passion

« J'ai lu ces premières pages d'une traite, avec émotion avec passion, car j'y reconnais notamment ce que j'avais envie de lire, ce que j'attendais de lire (ce que j'avais commencé de découvrir dans « Être chrétien", puis dans « L'hymne à l'Univers ») (….) C'est vrai qu'il existe beaucoup d'hommes et de femmes, pas catholiques pour deux sous, mais néanmoins « curieux de Dieu ». S'ils pouvaient lire ces pages, qui expriment tant de chaleur, tant d'amour de la vie, ils seraient comme moi réconfortés. (…) Moi, il me semble que je comprends un peu mieux ce que pourrait être la compréhension, la coprésence ou plus simplement une lucidité fraternelle, un regard attentif. Nous ne sommes jamais seuls. Il n'y a pas l'Homme avec au dessus un Dieu farouche et inaccessible. Il y a nous, ici, à moitié morts, et entre nous ce souffle dans les hautes herbes… ». 


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